Avec la mise en place du Nouveau Réseau de Proximité, jamais la fiscalité des particuliers n’aura été autant menacée dans ses fondements mêmes.
Que restera-t-il ?
Des lieux FS (France Service) qui donneront une information low-cost aux contribuables (2042 papiers, numéros de téléphone des centres de contact, prise de rendez-vous…).
Des plateformes téléphoniques qui seront débordées par les appels des contribuables, et incapables de faire face à l’afflux des appels.
Deux ou trois SIP par département qui géreront l’accueil secondaire (obligatoirement sur rendez-vous) et les quelques gracieux IR restant ainsi que les 2042 papiers des primo-déclarants ou des derniers récalcitrants. Dans ces derniers SIP, existeront probablement une ou deux cellules départementales dédiées qui auront en charge les contentieux complexes.
Du côté de la gestion du foncier, il substituera au mieux 1 SDIF…
Pour Solidaires Finances Publiques, cette vision purement dogmatique est à l’antithèse des besoins et des attentes des contribuables ! On le voit quotidiennement dans nos services, nos concitoyens ont besoin des agentes et des agents des Finances publiques, de notre aide, de notre technicité, et tout simplement de notre présence !
Aujourd’hui, dans le cadre de l’appel à la grève et à la mobilisation du 4 février, nous devons nous battre à la fois pour nous-mêmes, pour nos missions, pour nos lieux de travail et pour nos concitoyen·nes !
Non à une vision réductrice et dématérialisée du service public, Oui à une vraie présence territoriale et proche des gens !
Pour lutter contre la privatisation du service public, l’abandon des missions, le déni de la technicité des agentes et agents, Toutes et tous en grève le 4 février.