Le Tribunal administratif de Toulouse a donc débouté l'administration de sa requête visant à la fois le déblocage des piquets de grève...qui n'existaient plus au moment où le juge devait se prononcer, et ceux qui seraient susceptibles d'être mis en place dans le futur. Le juge administratif a également débouté l'administration dans sa demande d'astreinte de 1 000 euros par agent et par jour.

Après des années de suppressions d’emplois, de restructurations et de pression sur le pouvoir d’achat, le gouvernement veut désormais imposer un dynamitage en règle de la Fonction publique et de la DGFiP : désormais, toutes les missions et tout.es les agent.es sont concerné.es.

Hier, le Secrétaire général de Solidaires Finances Publiques alertait Bruno Parent, Directeur Général, des effets de la procédure bâillon initiée, le même jour, contre les agent·es et représentant·es des personnels de Haute-Garonne, en action depuis ces dernières semaines et jusqu'au 28 mars, date de grève et manifestation nationale de la DGFiP à Paris. Vous lirez ci-dessous notre courrier.

Nous venons d'apprendre que le Directeur départemental de Haute-Garonne avait informé les représentants de l'intersyndicale locale d'une saisine en référé du tribunal administratif visant les agent.es ayant participé au blocage de plusieurs sites durant ces dernières semaines. L'audience doit avoir lieu ce mercredi.