A l’appel de l’intersyndicale interprofessionnelle et d’organisations de jeunesse le 5 octobre est une journée de mobilisation et de grève dans le secteur privé comme dans le secteur public.

Suite à la HMI du 2 juillet dernier et au mouvement de mobilisation du 2 septembre 2021, l’intersyndicale Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO-DGFIP et CFDT-CFTC DGFIP a souhaité lancer une vaste consultation des personnels de la sphère informatique.

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Les organisations syndicales de la DGFiP et les députés, sénateurs, élus locaux signataires alertent les citoyens et pouvoirs politiques sur la réalité et les conséquences des réformes mises en place à la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) et notamment du Nouveau Réseau de Proximité.

Si ces réformes ne sont pas stoppées, d’ici 2024, l’ensemble du réseau territorial et des implantations de la DGFiP sera réorganisé en faisant fi des besoins de la population, des usagers, des élus et de l’aménagement du territoire. Cette réorganisation comprend la suppression de plus d’un millier d’implantations territoriales et de plusieurs milliers d’emplois. Elle s’inscrit dans la vision d’un service public dématérialisé au-delà du raisonnable, portée par une politique visant à assécher la demande en supprimant l’offre de service.

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Depuis le début du quinquennat, les gouvernements successifs ont refusé toute mesure générale en matière de pouvoir d’achat des fonctionnaires. Le gel désormais structurel de la valeur de point d’indice ne traduit rien d’autre que la volonté du gouvernement actuel de bloquer les rémunérations indiciaires pour les fonctionnaires. Pour le plus grand nombre, ce blocage est également assorti d’autres mesures de « restriction de pouvoir d’achat » : remise en cause de certains régimes indemnitaires, ralentissement des parcours de carrière…

Alors qu’à l’unanimité, les organisations syndicales de la fonction publique ont demandé l’ouverture immédiate de négociations sur la rémunération des fonctionnaires, la ministre de la transformation et de la fonction publique a clairement rejeté toute idée de négociation autour d’une mesure de portée générale. Sans la chiffrer, la ministre a évoqué une éventuelle marge de manoeuvre budgétaire qu’elle entend orienter vers les bas salaires, au renforcement de l’attractivité de certaines filières et territoires, et à la résorption des inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes.

Mais cela ne peut suffire !