Nouveau Réseau de Proximité (NRP), démotropolisation, relocalisations

Pour la 7ème fois au cours de l’année 2019, de nombreux agent.es des finances publiques ont participé à la grève nationale à la direction générale des finances publiques (DGFiP) ce jeudi 14 novembre à l’appel de l’intersyndicale Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP et CFDT/CFTC Finances Publiques.

Cette nouvelle journée de grève a été suivie par environ 1 agent sur 4 en grève. Le mécontentement et la mobilisation persistent donc . Il faut y ajouter plusieurs centaines d’actions locales, prenant la forme de grève ainsi que de rassemblements, d’interpellations des élu.es, de l’opinion et de la presse.

Près de 2 000 agent.es participaient à la manifestation organisée à Paris entre Nation et Bercy. Plusieurs élu.es locaux et parlementaires se sont joint.es à cette manifestation, témoignant ainsi de leur soutien aux agent.es et à leurs revendications : le rejet global du plan de restructuration visant à réduire drastiquement le nombre de services déconcentrés et des mesures visant à affaiblir les moyens et les missions de la DGFiP.

 Il faut ajouter, en plus de ces actions, la « votation nationale » qui se tient dans la période. Celle-ci vise à favoriser l’expression des agent.es des finances publiques face au projet des pouvoirs publics. Les premières remontées font état d’une participation massive (entre les deux tiers et 90 % de participation) et d’un résultat net : en moyenne, 95 % des participants rejettent le plan des pouvoirs publics.

 Gérald Darmanin ne pourra plus user de la vieille ficelle consistant à dire que la majorité des agent.es ne font pas grève (le pouvoir d’achat étant en berne, tou.tes ne peuvent se le permettre…) car ils adhèrent à son projet.

De nouvelles actions et démarches sont d’ores et déjà programmées. L’intersyndicale DGFiP sera présente au salon des maires de France qui se tient à l’occasion du tout prochain congrès des Maires de France. Des actions locales seront également organisées.

Le plan des pouvoirs publics est rejeté par les agent.es des finances publiques et de plus en plus d’élu.es et de citoyen.nes C’est une réalité qui s’installe dans la durée. L’abandon de ce plan visant à restructurer le réseau territorial et à transférer certains services est plus que jamais nécessaire comme l'ouverture de véritables négociations. La priorité doit aller au renforcement du service public et des moyens de la DGFiP afin, notamment, de mieux accueillir et renseigner le public, combattre la fraude fiscale, conseiller les collectivités locales ou encore assurer les missions foncières…