La loi de Finances 2017 s'inscrit dans la suite des précédentes : poursuite de la rigueur budgétaire avec une baisse de la dépense publique remettant en cause l'action publique, mise en œuvre du prélèvement à la source, mesures fiscales concernant l'impôt sur le revenu (dont la baisse sera d'un milliard d'euros) et l'impôt sur les sociétés et, pour la DGFiP, poursuite de la baisse de ses moyens.

Ce mardi 15 novembre avait lieu une journée de grève nationale et d'actions à l'appel des 3 organisations syndicales, Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO-DGFiP. Cette journée de grève et de manifestations à la DGFiP s'inscrit dans un calendrier couvrant la période d'octobre à décembre avec comme point d'étape le 15 novembre, date d’échéance.

Depuis de trop nombreuses années, la Direction Générale des Finances Publiques est la cible de la rigueur budgétaire des différents gouvernements au motif qu'elle fait partie d'un ministère non prioritaire.

Les « propositions » de Nicolas Sarkozy de supprimer 300 000 à 350 000 postes de fonctionnaires, de remettre en cause le statut de la fonction publique et de s'attaquer au contrôle public sont délirantes. Elles sont malheureusement illustratives du discours « anti-fonctionnaire » ambiant...