Le syndicalisme est porteur de valeurs radicalement opposées aux idées du FN / RN. Quand nous prônons la solidarité et l’unité des salarié.es, l’extrême droite provoque leur division en opposant les Français et les étrangers (préférence nationale). Lorsque nous revendiquons un meilleur partage des richesses, notamment par une fiscalité juste et progressive, le FN / RN s’y oppose au nom de son Poujadisme historique. Plus globalement, le FN / RN se contente de désigner des boucs émissaires issus de son idéologie (les musulmans, les migrants, l’Europe, le mondialisme…) mais jamais il ne propose ni ne participe à des mobilisations revendicatives. Et quand nous, par contre, agissons pour la transformation sociale, le FN / RN dénonce l’action syndicale car pour les fascistes, le syndicalisme doit se limiter à sa corporation, conformément à la charte du travail élaborée par le régime de Vichy. Sur l’échiquier politique actuel, le FN / RN est le seul parti à promouvoir l’interdiction des syndicats librement constitués. Il y a donc bien une lutte syndicale et spécifique à mener contre le FN / RN.

Nous n’en n’avons pas fini avec l’extrême droite, ses acolytes et ses idées.

Pas une voix pour le Rassemblement National !

Les 3 et 4 juillet, à Perpignan, à l’occasion du congrès du Rassemblement National, toutes et tous ensemble manifestons pour dire non à l’extrême droite !

Communiqué de presse : appel au 12 juin

Depuis maintenant plusieurs mois, nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême-droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire, les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

8 ANS APRÈS, CLÉMENT VIT DANS NOS LUTTES !

Il y a 8 ans, Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néonazis, en plein Paris. En mai prochain, se tiendra le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation néonazie Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême-droite et de ses violences dans le monde.