Si la société française a franchi un pas décisif avec le mariage pour tous, il n'en demeure pas moins, qu'ici ou là, des comportements de rejet et d'intolérance demeurent envers les pesonnes LGBTi.

Alors que la France, berceau des droits de l'homme et de la femme devrait donner le tempo de la tolérance, certaines voix s'élèvent, pour temporiser l'importance de l'égalité de toutes et de tous et ce quelle que soit son orientation sexuelle.

L’année 2018 voit paraître le 22e Rapport annuel sur l’homophobie. 24 années d’existence pour SOS homophobie et 22 publications faisant le constat de l’intolérance, du rejet et de la haine envers les personnes lesbiennes, gays, bi et trans n’auront donc pas été suffisantes pour faire reculer ces fléaux en France.

17 mai : journée internationale contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie...
Mai / juin / juillet : Marches des Fiertés 2018 dans plus de 30 villes

Malgré une visibilité accrue des personnes LGBTI et de leurs luttes, le contexte international et national demeure préoccupant. En effet, les atteintes contre les droits des personnes LGBTI, loin de diminuer, sont exacerbées par des discours politiques et religieux. Dans trop de pays, le fait d'être gay, lesbienne, bi ou trans, est considéré comme une tare, un crime, une horreur de la nature. Dans bien d'autres pays, la poussée de forces réactionnaires et conservatrices ralentit, bloque voire annihile la progression des droits des personnes LGBTI, légitimant des réactions de rejet de l'autre et d'intolérance d'une violence inouïe...

Intégralité du tract Solidaires :

17 mai 2018

17 mai : journée internationale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la lesbophobie

Depuis 2005, la journée du 17 mai est l’occasion de faire un focus sur la lutte contre les discriminations subies par les personnes lesbiennes, gays, bis, trans et + (LGBT+). Pour les ministères économiques et financiers, c’est l’occasion de montrer les engagements qu’ils ont pris pour une meilleure inclusion des personnels LGBT+.