Cette séance a une nouvelle fois dû se tenir en audioconférence. Le ministère est incapable de disposer d’un outil de vision conférence performant. C’est hallucinant et inacceptable.

Pourtant nous avons eu le privilège de voir Mme la Secrétaire Générale siéger pour la première fois à cette instance depuis sa prise de fonction. Il n’est pas certain que cela ait amélioré la prise en compte de nos revendications sur l’amélioration des conditions de travail et de la santé des agents et agentes. Le constat est simple, aucune volonté d’impulsion ministérielle sur ces domaines n’est portée. Soit les réponses sont attendues d’un niveau interministériel (DGAFP) soit elles relèvent du niveau directionnel. Les sujets comme la campagne IR, les clusters sont tout simplement renvoyés au niveau directionnel.

Quant aux violences sexistes et sexuelles, sujet porté par Solidaires Finances dans sa liminaire, la question est traitée par la cellule AlloDiscrim’ ! Pourtant la Circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique est claire : « les employeurs publics ont un rôle déterminant à jouer pour faire évoluer les mentalités et garantir à leurs agents la mise en œuvre de toute mesure nécessaire à la prévention, au traitement et à la condamnation des actes de violences sur le lieu de travail. » La cellule AlloDiscrim’ fait partie de la solution, mais ne saurait faire office de véritable politique ministérielle de lutte contre les violences sexuelles et sexistes. En outre, AlloDiscrim’ ne constitue en rien un outil de prévention. Solidaires Finances exige que les violences sexuelles et sexistes fassent l’objet d’une véritable politique de prévention comme le prévoit l’axe 1 de la circulaire du 9 mars 2018.

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