Ce mardi 6 juillet, Macron a convié les 8 organisations syndicales dites « représentatives » de salarié·es et d’employeurs à une conférence sociale censée débattre des “grands défis du moment”. Avec sur la table la discussion sur le retour d’une réforme des retraites saupoudré d’autres projets socialement tout aussi inacceptables comme la réforme gouvernementale de l’assurance chômage. N’étant pas conviée, l’Union syndicale Solidaires n’aura donc pas la possibilité de lui rappeler de vive voix les revendications qu’il est plus que temps de mettre en place pour répondre aux catastrophes que ses politiques antisociales ont provoquées et enfin sortir d’un système socialement, écologiquement mortifère.

Pour les droits et la justice sociale

Les organisations syndicales réunies le 1er juillet affirment que la solution à la crise sanitaire et la reprise d’activités ne peut se faire sans les travailleurs et travailleuses du public et du privé.

Le mouvement social et le Conseil d’Etat viennent d’infliger une lourde défaite au gouvernement. Saisi par la CGT, la FSU et Solidaires afin que soit suspendu le décret portant réforme de l’assurance chômage du 30 mars dernier, le Conseil d’Etat a décidé de suspendre la réforme du salaire journalier de référence dont le système projeté doit engendrer des inégalités en montants d’allocations pour une même période travaillée de 1 à 50 !

Depuis quelques jours la petite musique revient, Macron et le gouvernement s’apprêtent à remettre le couvert sur une énième réforme des retraites en 2022, que ce soit la dernière d’un quinquennat anti-social ou la première d’un quinquennat “de prolongement”.