Avec la décision de déconfinement, les supermarchés, les transports publics, les marchés, les parcs, les musées, le Puy du fou, les lieux de culte sont ouverts et les personnes autorisées à s’y rendre en respectant les distances préconisées par les mesures sanitaires.

Les personnels de santé, du médicosocial, du social, des Ehpad, dans l’éducation nationale seront mobilisés pour exiger des moyens conséquents pour de bonnes conditions de travail assurant ainsi un service public de qualité pour tous et toutes les usager-es et patient-es. Ils et elles seront en grève aussi pour la reconnaissance de leurs métiers et une revalorisation salariale et professionnelle conséquente avec un dégel immédiat de la valeur du point d’indice.

Le 26 mai, nos organisations ont rendu public un plan de sortie de crise regroupant 34 mesures pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Parmi ces mesures, le droit à la santé pour toutes et tous partout : la pandémie du Covid 19 a montré à quel point il doit être une priorité absolue. Et à quel point il relie les enjeux sociaux et écologiques.

Tout comme la santé, nos libertés ne sont pas négociables !

Alors que la population a consenti de façon responsable à une restriction de ses libertés, en particulier à travers le confinement, le gouvernement a poursuivi une politique répressive et liberticide se traduisant par des pratiques autoritaires et des violences policières, sans aucun lien avec la situation sanitaire mais entendant profiter de l’effet de sidération qu’elle a produit pour accélérer sa politique.

Les annonces du 1er ministre permettent de rétablir une des premières libertés celle de circuler à l’intérieur du territoire. Mais beaucoup de restrictions subsistent notamment en matière de réunions et rassemblements. La liberté de manifester quant à elle n’est pas respectée à ce jour !