Les 10 et 24 avril prochains, les Français·es désigneront le ou la prochaine Présidente de la République. Au vu de la logique institutionnelle, il est probable que le résultat de ce scrutin détermine l’orientation politique de la majorité qui se constituera en juin à l’Assemblée nationale, pour les cinq années qui suivent.
Depuis 1981, notre organisation syndicale dresse en fin de mandature, un bilan de la politique fiscale, afin d’engager un débat public sur les conséquences des mesures les plus emblématiques que le Président sortant a fait adopter. Cette année, il nous a paru important d’y ajouter un bilan social pour les mettre en perspective et percevoir le sens et la cohérence d’ensemble des changements apportés.
L’impôt n’est en effet pas seulement une mesure technique, un versement obligatoire et sans contrepartie aux administrations publiques. Par les formes qu’il revêt, son assiette, son mode de calcul, il n’est pas neutre et contribue à façonner la société, en réduisant ou au contraire, en aggravant les inégalités sociales.
Ce n’est pas sans raison que le consentement à l’impôt est un des fondements des sociétés démocratiques contemporaines. La politique fiscale est en effet une traduction concrète des choix politiques qui sont opérés.
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