Qu'il s'agisse du décalage d'un an du calendrier PPCR ou de la simple compensation des 22% d'augmentation de la CSG au 1er janvier 2018, c'est bien un véritable hold-up qui est fait sur 5 millions de travailleurs : les agents publics, fonctionnaires comme contractuels. Sur la forme, les mensonges de l'ex-candidat Macron et de ses actuels ministres sur le pouvoir d'achat et les rémunérations dans le secteur public atteignent d'indécents sommets, jamais vu jusqu'alors ! Sur le fond, l'opération d'appauvrissement des agents publics entamée depuis 10 ans par N. Sarkozy, et poursuivie par F. Hollande continue de plus belle. Suite aux dernières annonces du ministre Darmanin, Solidaires Fonction Publique opère les analyses et le décryptage qui s'imposent.
Le 18 septembre, le ministre Gérald Darmanin, a déclaré que les mesures fiscales du gouvernement permettront de procurer aux Français qui travaillent l’équivalent d’un 13e mois à échéance 2022. Une annonce aussi peu crédible ne lui suffisant pas, il a ajouté : « les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être inquiets... Il faut préciser que les agents publics connaîtront cette année une augmentation de leur rémunération proche de 4% : ce n'est pas toujours le cas chez les salariés du privé » (entretien au Monde repris par de nombreux média). Solidaires Finances Publiques opère la désintox nécessaire face à cette scandaleuse déclaration.
Lors d’un groupe de travail le 13 septembre 2017 à la Fonction publique, le gouvernement a enfin dévoilé sa piste pour compenser l’augmentation de la CSG.
Lors du GT "Frais et temps de déplacement" du 6 février 2017, Solidaires Finances Publiques a dénoncé une fois de plus l'arrêté scélérat et inique du 1er novembre 2006 qui impose une dégressivité des frais de nuitée pour les agents en mission sur une longue période.