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Cette rencontre, la première du genre (Noisiel a ouvert le bal !), s'est déroulée en trois phases : une rencontre en amphithéâtre des 511 stagiaires inspecteurs et inspectrices (en formation initiale et en formation LEP/LA), une rencontre des chargé.es d'enseignement, et, pour finir, une rencontre avec les représentants des organisations syndicales représentatives au CSAL.

Échanges en amphi avec les stagiaires (FIA et LEP/LA)

Le Directeur Général (DG) a passé 1h30 en amphi devant les stagiaires.
Il a appuyé sur la nécessité de ne pas rester dans l’immobilisme, et a précisé aux stagiaires qu’il était important d’avoir un regard le plus large possible, de rester ouvert au contexte.
Il note également l’importance de la bienveillance collective.

Pour Solidaires Finances Publiques, c’est à condition d'avoir un collectif !

Il a également précisé qu’il ne faut pas faire les choses en stress et « épanouissez-vous ». «La DGFiP est une maison où on peut progresser et réaliser au maximum son potentiel avec des évolutions possibles vers les grades supérieurs».

Pour Solidaires Finances Publiques, les dernières réformes au sein de la DGFiP ont mis l'ascenseur social en panne et la progression interne n'est plus aussi "accessible" ! 

Cet échange se voulait interactif et le message avait été transmis pour que les stagiaires puissent poser des questions.

Question sur la semaine de 4 jours à la DGFiP :
Réponse : "Les gains de productivité et les technologies innovantes mises en place à la DGFiP ont des conséquences en termes de services usagers (relation plus fluide). Le télétravail s’est également fortement développé à la DGFiP. La question de la faisabilité de la semaine de 4 jours doit s’analyser en prenant en compte les gains nécessaires à cette mise en place mais également les enjeux, comme le fait de veiller à ne pas trop déstabiliser le collectif de travail, de pouvoir accompagner les nouveaux arrivants dans les services."

Pour Solidaires Finances Publiques, la réflexion de la semaine de 4 jours doit être accompagnée d'une réduction du temps de travail sans perte de rémunération.

Questions sur les projets en cours :
Réponses :
– Facturation électronique : projet avec une finalité, pour les usagers professionnels, similaire à celle du PAS pour les particuliers. Le DG souligne l’importance de « muscler » la communication pour accompagner ces projets (au regard de l’expérience de GMBI…).
– Montée en gamme du répressif dans le contrôle fiscal : avec des avancées sur le renseignement fiscal notamment.
– NRP : volonté de ne pas bouger les structures, d’accorder un temps de stabilisation, de respiration, pour permettre à chacun de trouver du sens aux nouveaux process. Densification des sites sur lesquels on est déjà mais pas de nouveaux sites recherchés. Il n’y a pas de bouleversement à attendre pour les prochaines années.
– Examen de l’impact du numérique sur l’ensemble des métiers : la mise en place d’outils permettant d’organiser les missions est un enjeu des prochaines années.

Pour Solidaires Finances Publiques, l'accumulation des réformes à marche forcée, la mise en production sans phase test des applicatifs (GMBI, SEMAFOR, etc.) nuisent à la bonne appropriation des nouveautés par les collègues, fragilisent les collectifs de travail jusqu'à les destabiliser et entraînent des pertes de repères de l'ensemble des chaînes de travail, de l'agent C au cadre supérieur.

Question sur le rôle du DG face à la commande : conseil, exécution, refus ?
Réponse : Il existe un devoir de loyauté très fort vis-à-vis de l’autorité politique qui n’exlut pas la possibilité d’argumenter, d’expliquer la réalité de la mise en œuvre d’une commande (temporalité à revoir, moyens non adaptés…). Il existe une interaction récurrente avec le politique (ministre) et une relation de confiance, marquée par l’apport de solutions alternatives par le DG pour le politique.

Question sur la création d’un dossier numérique pour l’agent évitant de communiquer les mêmes pièces lors d’accès aux grades supérieurs.
Réponse : Le projet est dans la trajectoire de ce qui est en cours. Il est important de faire évoluer les outils dans la relation avec l’agent (et pas seulement avec l’usager).
Le dossier numérique de l’agent existe déjà et est en place (identité, parcours,…) et il existe le projet Camelia pour moderniser l’inscription aux concours avec une application sur le principe du « dites-le nous une fois ».

Question sur le déploiement de Roc SP :
Réponse : L’achèvement avec la dernière brique de Roc SP est prévu pour 2025. Il répond à un besoin car des applicatifs de la DGFiP devenaient obsolètes.

Question sur l’augmentation du nombre de places dédiées aux coopérants :
Réponse : La capacité d’accueil des écoles est limitée, et de fait le nombre de coopérants également mais la volonté est de poursuivre cette coopération et de la développer autant que possible.

Pour Solidaires Finances Publiques, il est essentiel de maintenir cette coopération qui permet d'"exporter" notre savoir-faire à l'étranger.

Question sur la fonction d’administrateur de l’État et l’impact pour la DGFiP :
Réponse : La qualité des cadres de la DGFiP va au-delà de la DGFiP. C’est la valeur ajoutée qui sera recherchée, dans la cadre du recrutement. Il est important de démontrer sa capacité à rester mais aussi à aller ailleurs quitte à revenir ensuite. Le fait que des personnes venant d’autres administrations viennent à la DGFiP n’est pas à craindre.

Pour Solidaires Finances Publiques, il faut reconnaître les compétences issues de la DGFiP et maintenir les cadres en son sein. Il est nécessaire d'avoir des directeurs issus de la DGFiP car ils en connaissent l'historique et les rouages. Cela permet d'analyser les conséquences des choix sur les services et le service public DGFiP en toute connaissance de cause.

Question sur le management :
Réponse : Cela doit se traduire par un engagement sans compter, une transmission d’énergie.
Bienveillance, attention et partage sont essentiels.
Le manager doit savoir dire ce qui ne va pas, la transparence est importante, et donner la même base d’information aux agents pour pouvoir les emmener avec lui.

Pour Solidaires Finances Publiques, l'engagement des managers (comme tous les agents) doit être reconnu et valorisé et ils doivent disposer de vrais moyens pour faire preuve de bienveillance et d'attention. La mise en application par les chefs de service de ces belles paroles est trop rarement constatée, faute de moyens et d'emplois dans les services.

Échanges avec les formateurs et formatrices :

Le DG a demandé aux enseignants leurs retours sur la mise en place d’Ariane (dit "4+1"), sur l’adaptation pédagogique. Les retours sont plutôt bons pour le socle mais il y a de fortes inquiétudes pour la suite du parcours sur certaines matières techniques qui seront suivies en autonomie.

Il a reconnu qu’il s’agit d’un «sacré défi relevé» et a dit «bravo à tous» reconnaissant la mise en place de ce changement en peu de temps et précisant que des ajustements seront nécessaires pour être aux standards souhaités.

À la question de l’attractivité de l’Ile-de-France, et des emplois à l’ENFiP, il a reconnu que le coût de la vie a augmenté plus vite que les salaires et notamment en Ile-de-France (augmentation du prix de l’immobilier). Il précise que des négociations sont en cours avec les organisations syndicales nationales pour la revalorisation du point d’indice. Sur les emplois, il indique sa volonté de conforter les emplois et la création de 10 emplois (enseignants + administratifs) pour l’ENFiP (déploiement à la discrétion du directeur).

Le défi de l’ENFiP est de satisfaire le besoin quantitatif en intégrant les contractuels (réflexion sur une scolarité plus à la carte). Le Directeur général indique que les contractuels sont un complément et que la DGFiP est au max du recrutement de contractuels pour maintenir un équilibre global.

Pour Solidaires Finances Publiques, la mise en place du "4+1" est perfectible, autant sur l'aspect technique (les accès aux plateformes sont laborieux) que sur l'aspect pédagogique (l'articulation entre les séances présentielles/autonomies n'est pas toujours efficiente).

Si nous saluons l'apport complémentaire de 10 emplois dans les équipes de l'ENFiP (administratives et enseignantes), nous maintenons que cela ne suffira pas dans le contexte des forts volumes des promotions à venir.

Échanges avec les Organisations Syndicales :

Différents points ont été abordés :

– la charge de l’ENFiP au regard des volumes de stagiaires des prochaines promotions : Solidaires Finances Publiques a réaffirmé la forte implication des enseignants qui exercent un métier passion et qui se sentent « frustrés » par manque de moyens et ne peuvent pas délivrer le niveau de qualité qu’ils voudraient. Le Directeur général indique que l’aspect "charge" a bien été identifié, la proposition de +10 emplois en décembre n’est pas un solde de tout compte, il reconnaît la nécessité de l’investissement.

 le socle identique pour les publics A, B et C conduisant des stagiaires à suivre des cours de compta et de droit trop techniques au regard de leurs besoins : le Directeur général a indiqué que cela fait écho au niveau de diplômes toujours plus élevé des nouveaux et leur permet de se projeter sur les grades supérieurs. À la remarque de la volonté de transmettre des bases solides avant d’aborder des notions techniques et du risque de mise en difficulté par un socle trop dense, le directeur de l'ENFiP reconnaît la mise en place rapide de la nouvelle scolarité des C et envisage des éventuels ajustements.

– le ressourcement et les professionnels associés (PA) : Solidaires Finances Publiques a réappuyé sur la nécessité d’un ressourcement efficace avec les conditions nécessaires, à savoir un temps pour l'enseignant et une capacité d’accueil du réseau. Nous avons souligné le lien qui doit se faire à cette occasion entre le réseau et la formation.
Le Directeur général reconnaît le contexte et les difficultés du réseau (accentués par le développement du télétravail) et espère qu’avec la stabilisation du NRP, davantage de candidatures de PA pourront émerger.

Pour Solidaires Finances Publiques, cet entretien a été l'occasion pour l'équipe locale de s'exprimer directement auprès du Directeur général. Il a fait preuve d'une oreille attentive, Solidaires Finances Publiques attend des actes au-delà des engagements annoncés !