La Direction générale a livré son plan de reprise d’activité (PRA). S’il donne un cadre national général, son adaptation locale concrète soulève d’ores et déjà de très nombreuses interrogations et risque bien de prendre la forme d’une usine à gaz pour l’ensemble des personnels.

A l’évidence, pour l’application du PRA, les cadres et les chefs de service vont être particulièrement sollicités. Ils auront à gérer un quotidien, déjà compliqué avant la crise, qui s’annonce évolutif dans un contexte inédit. Disons-le d’emblée, la tâche s’annonce ardue et la ligne de crête bien étroite. Le risque de dévissage existe.

Elle était presque totalement consacrée au plan de reprise d’activité. Si les notions de progressivité et de différenciation territoriale ont bien été rappelées, tant du côté syndical que de la part de l’administration, le sentiment d’un décalage quant à la signification concrète et matérielle de ces caractéristiques de la reprise ont bien été palpables. 

Il n’aura pas fallu attendre longtemps. A peine quelques minutes après la publication de la note nationale de cadrage du plan de reprise d’activité, un certain nombre de directions et de chefs de services se sont mis en action !

Dans les échanges que nous avons eus avec lui lors de l’audioconférence du 15 avril, le DG a indiqué que, concernant l'ordonnance "congés imposés" du 15 avril, il y aurait une application « mesurée de la loi » à la DGFiP.