Les affaires d’évasion fiscale se succèdent, mais à la DGFiP, les suppressions d’emplois et les restructurations s’accélèrent. Le renforcement des emplois en matière de lutte contre la fraude fiscale a été évoqué par plusieurs parlementaires, observateurs, ONG et économistes. Pour appuyer cette exigence légitime, Solidaires Finances Publiques lance une pétition pour renforcer les moyens du contrôle fiscal.

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Les « paradise papers » et les nombreuses affaires de ces dernières années (Swissleaks, Luxleaks, etc) ont montré ce que les agents des finances publiques connaissent et dénoncent de longue date : l’évitement de l’impôt coûte chaque année des dizaines de milliards d’euros à l’État et à la société !

  • La fraude fiscale coûte chaque année 60 à 80 milliards d’euros au budget de l’État en France (1 000 milliards d’euros au sein de l’Union européenne).
  • L’optimisation fiscale agressive coûte chaque année 40 à 60 milliards d’euros en France (une partie est légale mais immorale voire illégitime, l’autre relève de la fraude).

Les gouvernements successifs n’ont cessé d’affirmer que combattre la fraude était une priorité. Ils ont pris des mesures juridiques, plus ou moins intéressantes, mais ils ont tous supprimé des emplois budgétairement et socialement utiles dans l’administration fiscale.

Les agents des finances publiques sont profondément attachés au service public et à la lutte contre la fraude fiscale. Or, ils n’ont plus les moyens nécessaires et indispensables pour détecter et combattre efficacement la fraude fiscale. A titre d’exemple, les services de contrôle ont perdu 3100 emplois depuis 2010. Et le mouvement se poursuit...

Parmi toutes les mesures proposées par les organisations syndicales, les ONG et les experts, outre la nécessite de renforcer les moyens législatifs et juridiques de la lutte contre la fraude fiscale, l’une est d’une urgence absolue : renforcer les effectifs du contrôle fiscal et des autres services spécialisés (brigade nationale de répression de la délinquance fiscale, services spécialisés de la justice et de la police) sans lesquels il ne peut y avoir de combat véritablement efficace contre la fraude fiscale.

Ce sont les femmes et les hommes, agent(e)s de l’administration fiscale, qui traitent les données, les recoupent, mettent en œuvre les procédures de recherche d’informations et de contrôle (du bureau et sur place), appliquent les sanctions fiscales, traitent les recours contentieux et procèdent au recouvrement. Tout cela, pour davantage d’équité fiscale et pour permettre d’alimenter les budgets publics, indispensables au financement du service public.

Plus d’emplois pour détecter et combattre la fraude, c’est vital, c’est un investissement indispensable à l’économie, au budget, à l’État et au renforcement du consentement à l’impôt.

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Messieurs les Ministres de l’économie et des comptes publics, si vous voulez réellement combattre la fraude, il faut non seulement améliorer les moyens juridiques, permettre un meilleur accès à l’information et développer la coopération internationale, mais il faut aussi, et urgemment, renforcer les effectifs du contrôle fiscal et des autres services spécialisés de l’État. Il est impossible de prétendre combattre la fraude fiscale sans cela.

Signez la pétition : Des emplois et des moyens pour combattre la fraude et l’évasion fiscales, vite !

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Signatures (3597)

Date Nom et prénom
01/12/2017
BRAILLON michael
01/12/2017
Diaz Anne
01/12/2017
CUSSET CHRISTOPHE
01/12/2017
Meunier Loîc
01/12/2017
Isabelle FERRUCCI
01/12/2017
DUPITOUT Cécile
01/12/2017
VIGIER Patrick
01/12/2017
MAYOR Préscillia
01/12/2017
blanco maria
01/12/2017
LASBOUYGUES ANN
01/12/2017
GOURSOLLE ISABELLE
01/12/2017
CARAYOL MARIE-NOELLE
01/12/2017
VIDAL
01/12/2017
MOLINA Monik
01/12/2017
Dedet Bruno
01/12/2017
André Pégeot
01/12/2017
suiffet evelyne
01/12/2017
Nicolas MARINIER
01/12/2017
CRAMPONT SANDRINE
01/12/2017
Angela Joseph
01/12/2017
Légier Véronique
01/12/2017
PELLETIER BRUNO
01/12/2017
LOVERA LAURIE
01/12/2017
Carrié Daniel
01/12/2017
Jean-Pierre GIMENEZ
01/12/2017
MONTAIGNE REGIS
01/12/2017
LHOPITAULT Pierre
01/12/2017
Laure MONA
01/12/2017
bergeron
01/12/2017
JULIEN Catherine
01/12/2017
MARCEL François
01/12/2017
Couturier Gatien
01/12/2017
Monchicourt Bruno
01/12/2017
Thierry LABBE
01/12/2017
Schimmenti Dominique
01/12/2017
RUSAK Jérôme
01/12/2017
OUDIN Elisabeth
01/12/2017
François CHASTANET
01/12/2017
JUTARD Eric
01/12/2017
NASO Valerie
01/12/2017
Conod Roland
01/12/2017
boget laurent
01/12/2017
Olivia MAZERAT
01/12/2017
Sud santé sociaux gers
01/12/2017
balfouong aristide
01/12/2017
BONNET SOPHIE
01/12/2017
Lantaron Jean
01/12/2017
DEYDIER BLANDINE
01/12/2017
SAR Bernard
01/12/2017
chatillon jean-claude