Ce rendez-vous quasi journalier, a débuté par un coup de colère du DG reprochant à certaines organisations syndicales, dont Solidaires Finances Publiques, leurs propos dans la presse. Le DG faisait référence à un article à paraître dans Le Monde qui ne fait en réalité que reprendre le contenu de nos communiqués de presse, dont un relativement ancien qui relatait des situations délétères, réglées depuis.
Nous avons bien entendu réagi à ces propos pour souligner que nous ne mettions pas en cause l’action de la Direction générale (ce que nous avions par ailleurs écrit dans un message précédant l’audio-conférence du jour).
Bref, le DG a réagi mais nous reviendrons vers lui par écrit sur cette « colère ».
L'ENFiP a tenu une audioconférence ce 31 mars 2020 avec les élu.es au CTL ENFiP pour faire un point général de la situation au regard de la crise sanitaire.
Tout d'abord, concernant la liste exhaustive envoyée par mail (Solidaires interpelle l'ENFiP), l'ENFiP ne peut pas répondre précisément à de nombreuses questions car les arbitrages ne dépendent pas d'elle et la majorité d'entre eux sont conscrits à la date de fin du confinement. Or, à ce jour, la date du 15 avril n'est absolument pas garantie.
Pour autant, Solidaires Finances Publiques continuera de vous donner toutes les informations et nous vous invitons à consulter nos informations régulières et au fil de l'eau.
On entend régulièrement leurs représentants, on voit passer ici et là leurs écrits, ils exercent une influence par leurs réseaux… : pompeusement baptisés « Instituts » de ceci ou de cela pour se parer des habits de l’expertise, des think tank, où agissent des militants ultra-libéraux, tirent à leur façon les leçons de la crise actuelle pour préparer le « débat d’après ». Dans le registre du « y'a qu’à, faut qu’on », on ne fait guère mieux…
Dans le contexte actuel, les services publics et les personnels de la Fonction publique sont en première ligne. Les remerciements hypocrites de nos gouvernants ne feront pas oublier la casse systématique des services publics que nous combattons depuis des années et notamment la casse du service public de santé. Dans cette crise les fonctionnaires subissent des injonctions contradictoires. Ce doit être le "en même temps" ou bien plus surement le "grand n'importe quoi" .