Même configuration que les précédents rendez-vous : administration et organisations syndicales.
Un nouveau rappel de la DG sera fait pour les dernières directions qui ne conforment pas au plan de continuité d'activité. Cependant certaines directions sont confrontées à des positions différentes des organisations locales qui ne sont pas sur les mêmes modalités d'organisation du dialogue social dans la période.
La pandémie assène un coup de massue à l’activité économique de nombreux pays, dont le nôtre. Comme de très nombreux autres secteurs, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) tourne au ralenti. Le plan de continuation détermine les missions prioritaires, elles mobilisent des agent.es très sollicité.es dans la période.
Par ailleurs, de nombreux agent.es sont en télétravail.
Cette crise provoquera des dégâts économiques et sociaux dont personne à ce jour ne peut mesurer précisément l’ampleur. Chacun sait cependant qu’ils seront, sans aucun doute possible, profonds et durables. En témoignent les premiers chiffres relatifs au chômage partiel qui concernait 730 000 personnes en date du 24 mars contre 300 000 lors de la crise de 2008. En témoignent également les premières estimations de la récession que devrait connaître le pays (au minimum -1 point de produit intérieur brut).
Suites aux annonces du gouvernement visant à soutenir les entreprises, il était clair que le plan de continuation d’activité applicable aux SIE serait sensible et chargé. Les premiers témoignages le confirment aisément.
Les Fédérations des Finances ont tenu ce matin (24/3) une conférence téléphonique avec les ministres G. DARMANIN et O. DUSSOPT.
Au 23/3, Bercy comptait 1190 agents malades, soit 0,87 % de l'ensemble du Ministère. 82% des agent.es sont aujourd'hui à leur domicile.