Parmi les nombreux arguments portés par le Directeur général, ses responsables locaux et le ministre pour tenter de « vendre » leur géographie dévastée figure toujours la notion de concertation.

Ainsi, les cartes publiées au mois de juin n'auraient été que des hypothèses de travail ouvertes à une grande concertation... De quelques mois avec tous les acteurs concernés.

Sauf qu'il n'existe aucun lieu où les principes fondateurs de cette destruction méthodique de la DGFiP auraient pu être débattus. Pire, alors même que le calendrier de la « concertation » devait être bouclé à la mi-octobre, nous apprenons que le recensement prévisionnel des services de gestion comptable (SGC) qui ouvriront le 1er janvier 2020 est bouclé depuis le 31 juillet et que le référencement de ces structures dans TOPAD doit être terminé pour le 15 septembre 2019 !

Ce n'est plus de l'enfumage, mais du mépris, un mépris profond pour les personnels et leurs représentants, mais également pour les élu.es et autres usagers du service public de la DGFiP.

Ne nous reste que la solution de l'affrontement avec les pouvoirs publics pour que s'ouvre enfin une véritable négociation sur l'avenir de la DGFiP. Point de reprise, le 16 septembre.

Toutes et tous en grève et dans les assemblées générales pour décider des suites !