La loi de finances rectificative a été votée pour faire face à une situation elle-même exceptionnelle. Le Président de la République a parlé à plusieurs reprises de « guerre », évoquant la nécessité d’un effort national et annonçant même des « décisions de rupture » à l’avenir. Mais pour l’heure, force est de constater que la justice fiscale et sociale attendra.

 Ce jeudi 19 mars, le ministre de l’action et des comptes publics a déclaré sur France 2 que les agent.es des impôts (on précisera, « des finances publiques », sic) étaient des « héros » car ils participaient à l’effort collectif dans cette période de crise. C’est parfaitement juste, notre organisation l’a déjà souligné.

Impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, etc, en temps normal, l’agenda fiscal des particuliers et des professionnels des prochaines semaines est chargé. Mais les décisions prises par le pouvoir pour endiguer la pandémie posent la question du report de nombreuses échéances fiscales (et sociales). Au-delà des mesures déjà prises, et conformément à l’esprit des déclarations d’Emmanuel Macron, il faut envisager d’autres dispositions, selon notre organisation syndicale.

Les dispositions gouvernementales concernant la gestion de la crise sanitaire placent de nombreux services de l’État au cœur de l’action publique. Il en va ainsi à l’évidence des personnels soignants auxquels notre organisation syndicale, comme l’ensemble de nos concitoyens, adresse son admiration, ses encouragements et sa totale solidarité.