Si la toile de fond de la rigueur budgétaire, de la baisse de la dépense publique et de la volonté farouche de baisser le coût du travail est confirmée, deux grandes tendances et une interrogation marquent le projet de loi de finances pour l’année 2018, le premier du quinquennat :
Le projet de loi de finances est connu : outre son volet « recettes » qui donne lieu à de nombreuses (et légitimes) critiques1, il comporte un volet dépenses qui prévoit notamment 1 600 suppressions d’emplois à la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Ces suppressions d’emplois viennent s’ajouter aux 35 000 suppressions d’emplois enregistrées depuis 2002, qui représentent déjà plus du quart des effectifs de la DGFiP.
Le projet de loi de finances pour l’année 2018 est connu. Plusieurs mesures visent à favoriser « la finance » comme rarement, voire jamais, la France ne l’a fait auparavant.
Le Ministre des comptes et de l'action publique, Gérard Darmanin annonce la fin des services de traitement des déclarations rectificatives (STDR).