Contre les violences faites aux femmes,

À LA DGFIP, TOUTES ET TOUS DANS L’ACTION !

 

En France, en 2020 :
• 102 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire
• 23 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire
• 14 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple.

82 % des morts au sein du couple sont des femmes. Parmi les femmes tuées par leur conjoint, 35 % étaient victimes de violences antérieures de la part de leur compagnon. Par ailleurs, parmi les 22 femmes ayant tué leur partenaire, la moitié, soit 11 d’entre elles, avaient déjà été victimes de violences de la part de leur partenaire.
Au cours de leur vie, environ 14,5 % des femmes et 3,9 % des hommes âgés de 20 à 69 ans subissent des violences sexuelles (viols, tentatives de viol, attouchements du sexe, des seins ou des fesses, baisers imposés par la force, caresses imposées). On estime qu’au début des années 2010, la France comptait environ 125 000 femmes adultes ayant subi des mutilations sexuelles.

Tract de l'Union syndicale Solidaires

LE DROIT À L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS

Partout dans le monde

les droits des femmes, conquis grâce aux luttes féministes, sont régulièrement attaqués ces dernières années. Menées par des gouvernements d'extrême droite, patriarcaux, misogynes et lgbtqi+phobes, racistes, néolibéraux, ces attaques commencent souvent par la remise en cause du droit à l’avortement ou des droits des personnes LGBTQIA+.

Une femme meurt toutes les 9 minutes des suites d’un avortement clandestin faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.

Appel du Collectif Avortement en Europe, les femmes décident

LE DROIT A L’AVORTEMENT DOIT ÊTRE RECONNU COMME DROIT FONDAMENTAL PARTOUT ET TOUT LE TEMPS !

Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l'avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l'avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l'ont obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco.
Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l'avortement est un droit.

Simone de Beauvoir le disait : "Rien n'est jamais définitivement acquis. Il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Votre vie durant, vous devrez rester vigilantes." Le droit à l'avortement est un de ces droits durement acquis et perpétuellement remis en cause. C'est ce qui se passe en Pologne depuis plusieurs années, pour ne citer qu'un pays proche géographiquement, mais aussi actuellement aux Etats-Unis.