Le deuxième cycle de rencontres relatif à la refonte du cadre du dialogue social entre le gouvernement et les fédérations de fonctionnaires démontre que le mot concertation ne figure pas au dictionnaire du secrétaire d'Etat à la Fonction publique.

Rassemblement à Bercy le 18 juin de 12h à 14 h

Rendez-­‐vous salarial pour la fonction publique !

Solidaires fonction publique appelle toutes et tous les camarades de Paris et de la région parisienne à se rassembler à Bercy à partir de 12 h ce lundi 18 juin.
En effet ce jour là va se tenir le rendez-­‐vous salarial que nous réclamons depuis de nombreux mois.
Plus nous serons nombreux, plus notre délégation pourra peser sur la discussion.
Nous avons adressé au Secrétaire d’Etat une note détaillée reprenant l’ensemble de nos revendications.

➢le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat, par l’attribution a minima d’un nombre de points d’indice uniforme pour toutes et tous (60 points)
➢le dégel du point d’indice, valeur de référence du pouvoir d’achat des fonctionnaires
➢la refonte des carrières permettant la linéarité de la carrière et une véritable reconnaissance des qualifications
➢l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement
➢l’abrogation pure et simple du jour de carence
➢La compensation pérenne intégrale de la CSG assortie d'un gain réel de pouvoir d’achat, par respect à l'engagement du président de la république qui avait promis que
l'augmentation de la CSG devait se traduire par un gain pour tous-tes les travailleur-euses.
➢l’égalité nécessaire et immédiate salariale entre les femmes et les hommes
➢la réduction des écarts de rémunération entre les 3 versants de la fonction publique et entre catégories.

C'est vraiment toutes et tous ensemble que nous pourrons peser sur l’issue des négociations.

 

Solidaires Fonction publique réagit aux premiers élements dévoilés par la DGAFP concernant le volet contractualisation.

le statut ou le contrat ?

Réunies le 10 avril 2018, les organisations syndicales CFE/CGC – CFTC – CGT – FAFP – FO –FSU – SOLIDAIRES réaffirment qu’elles ne partagent ni l’orientation, ni la méthode, ni lecalendrier proposés par le gouvernement dans son document d’orientation intitulé «Refonder le contrat social avec les agents publics.» Les organisations ne partagent pas davantage les objectifs poursuivis par le gouvernement consistant à réduire le périmètre de l’action publique avec la perspective d’abandon voire de privatisation de missions publiques.
Porteuses de propositions et de revendications, elles demandent l’ouverture de discussions sur d’autres bases. Elles exigent un dialogue social respectueux des représentants des personnels .Le Statut général des fonctionnaires, leurs statuts particuliers et leurs régimes de retraite doivent non seulement être préservés mais aussi développés. Enfin, les organisations syndicales exigent que des dispositions soient prises pour faire respecter l’égalité professionnelle et gagner de nouveaux droits. Le développement des missions de service public au service de l’intérêt général nécessite la création d’emplois statutaires dans les services qui en ont besoin et un nouveau plan de titularisation. Pour cela, elles décident d’organiser des rassemblements lors de la prochaine réunion traitant de cette question avec l’Administration.
Les organisations rejettent le projet de suppression de 120 000 emplois et le recours accru au contrat qui dégraderont les conditions de travail des agent-es. Elles considèrent que le développement de la contractualisation constitue une attaque contre le statut de même que la possible rémunération «au mérite» assise sur des critères antinomiques de ceux du service public. Après avoir obtenu un rendez-vous salarial au mois de juin, les organisations exigent que le gouvernement en donne maintenant le contenu qui doit permettre une réelle amélioration du pouvoir d’achat pour toutes et tous les agent-es. Elles demandent pour cela des mesures générales :

  • fin du gel de la valeur du point d’indice et sa revalorisation,
  • rattrapage des pertes subies,
  • abrogation de la journée de carence, respect des engagements en matière d’évolution de carrière, amélioration des déroulements de carrière.

Les organisations sont attachées à une Fonction publique rendant des services de qualité à toutes et tous les usager-es sur l’ensemble du territoire, aux valeurs et principes d’égalité, de solidarité et de justice sociale, à la nécessité aussi de conforter les agent-es dans leurs rôles et dans leurs missions.
Elles appellent les agent-es à une nouvelle journée de grève et de manifestations dans l’ensemble de la Fonction publique le 22 mai prochain. Dès aujourd’hui, les organisations soutiennent toutes les mobilisations propres à la Fonction publique et au service public. A tout instant, elles affirment qu’elles prendront les dispositions nécessaires pour défendre le modèle social public. Elles appellent à la tenue immédiate d’assemblées générales et d’Heures Mensuelles d'Information (HMI) pour alimenter le débat entre les agent-es et inscrire les mobilisations et la grève dans la continuité.
Les organisations appellent à développer partout des initiatives et actions pour rassembler sur la nécessité de préserver la Fonction publique : meetings, rassemblements, conférences de presse, forums, pétition, adresse aux usager-es... Elles prévoient d’ores et déjà un temps fort de mobilisation lors du rendez-vous salarial prévu à la mi-juin.


Elles organisent une conférence de presse le 17 avril.


Les organisations décident de se revoir, avec toutes les organisations qui le souhaiteront, le 3 mai
prochain.


Les Lilas, le 10 avril 2018

L'intersyndicale Fonction publique, rejointe par la CFDT, appelle à la mobilisation sous toutes ses formes et à la grève le 22 mai prochain.