Chaque jour, des millions de salarié.es de secteurs non essentiels sont contraint.es d’aller au travail au risque de contracter et de propager le virus. Muriel Pénicaud et le gouvernement multiplient les pressions en ce sens, sapant ainsi l’efficacité du confinement. Nous, responsables syndicaux et associatifs, chercheur.es et citoyen.nes, lui disons : ça suffit !
A partir du lundi 30 mars à 9h00, l’Union syndicale Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical, le 0 805 37 21 34.
Alors que cette classe politique ne pense qu’à sauver le capitalisme, pour les milliers d’adhérentes et d’adhérents de notre Union syndicale, l’heure est à la protection de la santé et la vie des travailleurs et travailleuses. Dans de trop nombreux secteurs, les patron-ne-s refusent de fermer les lieux de travail sous la pression du gouvernement. Dans les secteurs qui doivent continuer à fonctionner pour lutter contre la pandémie, cela ne peut se faire sans respecter les droits des salarié-es ! Le gouvernement a pris des ordonnances le 27 mars, restreignant particulièrement les droits des travailleurs-euses quant aux congés, RTT, à la durée du temps de travail notamment.
Jour d’après : pour un futur écologique, féministe et social
Tribune publiée sur le site de France Info. 18 organisations lancent un appel "à toutes les forces progressistes et humanistes [...] pour reconstruire ensemble un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral.
Macron est en guerre, nous sommes en lutte
Macron n’en finit plus de saluer et remercier de façon appuyée les agent-es du service public qui sont au premier plan de la lutte contre l’épidémie, ceux et celles qui sont aujourd’hui sur les lieux de travail. Il annonce un grand plan d’investissement dans notre système de santé, une revalorisation des carrières pour ses personnels, une prime pour les soignant-es et les fonctionnaires mobilisé·es. Mais s’il parle de guerre, c’est qu’il demande des sacrifices, dans un grand élan d’unité nationale qui laisse songeur…
Si nous sommes concerné·es par cette épidémie et son éradication, nous ne sommes pas toutes et tous à la même place.