Alors que l'objectif de toutes et tous devrait être le combat contre le virus.
Alors que les personnels de santé se battent tous les jours et toutes les nuits pour sauver des vies, certains continuent à exercer de la répression contre des syndicalistes.
C'est le cas pour Laetitia, aide-soignante, qui a eu le tort de réclamer des protections pour elle et ses collègues.

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A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
1. L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
2. Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
3. La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
4. La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

L'Union syndicale Solidaires a mis en place depuis le 30 mars un numéro vert pour aider les salarié.es, les chomeurs, les étudiant.es à faire valoir leurs droits. Depuis, ce numéro d'appui syndical animé par des militant.es de tous les secteurs a montré tout son intérêt puisque des centaines d'appels s'y sont succédés et s'y succèdent. Il commence aussi à être popularisé non seulement sur les réseaux sociaux mais également dans la presse (Le Figaro si, si, 20 minutes...).

La propagation de la pandémie de coronavirus met en évidence les problèmes créés par les politiques de sous-financement, de privatisation et de marchandisation au sein des systèmes de santé.