Après les 19 et le 31 janvier, la nouvelle journée de grève et de manifestations du 7 février a montré une fois encore et très massivement le rejet de la contre-réforme des retraites.Plus de 250 manifestations ont eu lieu sur l’ensemble du territoire, et malgré les vacances scolaires pour un certain nombre de départements, les cortèges ont rassemblé autant voir plus de monde que le 19 janvier.

La deuxième journée de grève et de manifestations du 31 janvier a montré une nouvelle fois la très forte opposition au projet de contre-réforme des retraites. Partout sur le territoire, les manifestations étaient plus nombreuses et les cortèges ont indéniablement rassemblé plus de monde. Les personnels de la DGFiP sont restés fortement mobilisés, avec près d’un quart des agents en grève et un quart des centres des finances publiques fermés, et ont massivement participé aux manifestations.

Les personnes retraitées étaient largement mobilisées les 19 et 31 janvier. Le gouvernement martèle que, sur l’essentiel, rien n’est négociable. C’est donc par la force qu’il veut imposer à la population de travailler plus longtemps pour des pensions de retraite réduites. Il espère que la lassitude va gagner, ayant maintenant déjà perdu la « bataille de la pédagogie ». Il joue aussi sur la menace et la peur.

Avec 2,5 millions de manifestant-es dans les rues, soit davantage que la précédente grève, ce 31 janvier, deuxième journée nationale de manifestations est venu confirmer l’enracinement de la mobilisation, et la conviction répandue dans une grande majorité de la population que le projet de régression du système de retraites est profondément injuste.