Depuis plus de trois mois, le rejet de la réforme régressive des retraites ne faiblit pas et se maintient à des niveaux exceptionnels. En promulguant la loi, le Président de la République confirme son mépris à la fois envers les organisations syndicales et de jeunesse et l’ensemble de la population.
Ce jeudi 13 avril, l'intersyndicale nationale appelait à une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations. Et cette 12ème journée de mobilisations, même si elle est sans doute moins forte que les précédentes, montre une nouvelle fois le rejet déterminé de cette réforme injuste, brutale et inefficace.
Depuis le mois de janvier, la mobilisation contre la réforme des retraites est exceptionnelle par son unité syndicale et par l’intensité de son ancrage sur l’ensemble du territoire et des secteurs professionnels. Son rejet est toujours aussi majoritaire dans la population. Face à cela, de Paris ou de Chine Emmanuel Macron affiche un lointain mépris qui n’arrive pas à cacher son isolement.
Cinq jours après la journée exceptionnelle du 23 mars, la journée de grève et de manifestation du 28 mars a encore été massive dans la rue, avec plus de 200 cortèges sur l’ensemble du territoire.