L’inflation ne cesse de progresser et, selon une première estimation publiée le 31 mars dernier par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), celle-ci serait de 4,5 % en mars, du jamais vu depuis 2008. Les étiquettes s’affolent pour l’ensemble des biens de consommation, en particulier ceux qui nous sont indispensables pour vivre : énergie, pétrole, alimentation et loyers…

En juillet 2021, la ministre de la fonction et de la transformation publiques annonçait pompeusement lors d’un rendez-vous salarial quelques revalorisations pour les cadres C :

  • une bonification d’un an pour tous les agents et agentes C à compter du 1er janvier 2022,
  • une modification des grilles indiciaires du 1er et du 2ème grade du corps avec la réduction du délai pour passer les premiers échelons : en 6 ans d’ancienneté un agent C est désormais au 6ème échelon à l’indice 348 pour les agents administratifs ou techniques et 365 pour les agents administratifs ou techniques principaux 2ème classe,
  • l’indice minimal de la fonction publique devient depuis le 1er janvier 2022, l’indice majoré 343.

Ainsi tous les fonctionnaires C, B ou A débutent à ce même indice 343 !

Nous aimerions croire en cette période électorale que le candidat président est sincère et reconnaît enfin que les fonctionnaires ont payé un lourd tribut ces dernières années en matière de pouvoir d’achat !

La suspension de l’application du jour de carence prévu au I de l'article 115 de la loi n°2017-1837 du 30 décembre 2017, pour les arrêts de travail directement en lien avec la COVID-19, jusqu’au 31 décembre 2021 est prolongé au plus tard le 31 décembre 2022.